2022-2023 : PERSPECTIVES D’AVENIR
La liste d’attente des écoles qui désirent ce projet est longue et aujourd’hui 40 écoles se sont inscrites en espérant voir leur tour arriver. Les maires des communes de Djilas, Loul Sessene, Fimela, Fatick, Niakhar sont très demandeurs.
Au vu des différents impacts sur l’économie, l’environnement, l’éducation et la santé nous espérons vivement que la fondation ENGIE continuera à nous accompagner pour l’essaimage du projet qui devient
UN BANC, DES ARBRES
2022 : Rappelons que malgré la crise sanitaire, la troisème phase de UN BANC, UN ARBRE a été une très grande réussite, grâce à une mobilisation sans pareil de tous les acteurs locaux. Les équipes éducatives ont laissé une vraie place aux parents d’élèves. Les maçons et carreleurs, par sa capacité d’adaptation à une situation complexe, ont joué un rôle important dans cette réalisation. Sans oublier le travail logistique.
Le confinement en France de la présidente de Terres et Cultures Solidaires a confirmé si besoin en était que, sur place, les responsables pouvaient prendre la direction du projet. TCS a donc gagné sur un point : les acteurs locaux ont des compétences pour construire un projet et le mener à bien. Son rôle est simplement de leur permettre de gagner en autonomie et de les accompagner par des formations pour accéder à des outils et des process encore inconnus.
UN BANC, UN ARBRE a une réelle plus-value sur :
- les enfants de toutes les écoles et les lycées bénéficiaires de ce projet. En effet, un environnement sain et agréable a un impact positif sur l’éducation, sur le bien-être et sur la santé, ce qui concoure aussi à un meilleur apprentissage.
- l’environnement : plus de 200 élèves ont été sensibilisés à la nature par les ateliers de l’Ecole Buissonnière. 200 arbres ont été plantés dans une zone où la désertification avance de manière importante et où la langue salée tue les terres cultivables. 2422 pneus usagés et 175m3 de déchets plastiques ont été récupérés dans la nature et utilisés pour la fabrication de ces bancs.
- La création d’emplois : 9 maçons plus des aide maçons et 6 carreleurs ont travaillé auxquels se sont joints 34 charretiers, une cuisinière par école soit 34 cuisinières, 4 chauffeurs, 5 animateurs de l’Ecole Buissonnière. Un coordinateur a supervisé le projet et géré les différents partenariats.
- Le commerce local : le matériel, les matériaux, les aliments pour les repas sont achetés sur place et l’ensemble représente 30% du budget global. 90% du budget est ainsi réinjecté dans l’économie locale auprès de personnes morales ou de physiques.
Ces rémunérations sont vitales dans un pays qui souffre de manque d’emplois, où 70% des jeunes sont au chômage. La crise sanitaire a plongé le Sénégal dans de grandes difficultés. Le Sine Saloum très dépendant du tourisme a vu ce pan de son économie s’écrouler.
L’économie agricole est aussi déstabilisée par les Chinois qui achètent l’arachide et le mil à bon prix et c’est toute une économie locale qui est déstabilisée, car beaucoup de familles ne peuvent plus se fournir pour leur consommation journalière. Les femmes des groupements d’intérêts économique qui transforment les céréales travaillent à perte.
2021 : La seconde partie de cette troisième phase qui a débuté en février 2020, s’est achevée en février 2021 avec la construction des bancs dans toutes les écoles sélectionnées.
Quelques chiffres clefs à retenir :
- 17 écoles primaires, secondaires et lycées équipés de bancs et d’arbres des communes de Loul Soussène (9), Djilasse (3), Fimela (2) et Rufisque (1) et Warang (1) accueillant plus de 7'000 élèves, dont certains en situation de handicap (Ecole de Rufisque)
- Plus de 200 élèves sensibilisés à l’environnement grâce aux ateliers de l’Ecole Buissonnière
- 200 arbres plantés dans les zones plus ou moins désertiques
- 2422 pneus usagés recyclés = 17 tonnes de pneus soit la superficie de 7 terrains de tennis.
- 175 m3 de déchets plastiques récupérés pour la fabrication des bancs
Plusieurs impacts sont immédiatement visibles :
- Création d’emplois pour des maçons et aide-maçon, carreleurs, charretiers, cuisinières, chauffeurs, animateurs de l’Ecole Buissonnière et coordinateurs pour superviser et gérer les différents partenariats.
- Bénéfice pour les commerces locaux car dans la mesure du possible tout est acheté à proximité. Le matériel, les matériaux, les aliments.
- Communication : la page facebook de TCS est très suivie. La seule publication du défilé de Monsieur Pollution et Madame Ecologie a été vue par 9245 personnes, partagée 46 fois et a provoqué 649 interactions. Les 5 journaux d’information et les 9 vidéos réalisées durant ce projet ont été diffusés sur les réseaux sociaux, sur notre site internet et envoyés par mailing à plus de 1000 contacts au Sénégal, au Canada, en Belgique, en Suisse et en France.
Nous soulignons aussi l’importance de l’accompagnement fait par la Fondation Engie, la disponibilité de ses équipes dont celle de ENGIE INEO DAKAR auprès de tous nos partenaires locaux et institutions qui sont de réelles forces dans la réussite de ce projet.
Le reste de l’année 2021 est consacré à la mise en place de la phase 4 qui devient UN BANC,
DES ARBRES.
2020 : La troisième phase - commencée en février 2020 par la formation des acteurs locaux pour continuer en mars avec la construction des bancs dans les écoles - concerne les communes de Loul Sessène, Fimela, Fatick, Plan Jaraay où 14 écoles bénéficieront de cette initiative portée par notre association.
La dynamique créée autour de ce programme est de plus en plus forte. Son essaimage se fait de manière spontanée. Au-delà des enseignants, c’est toute la communauté éducative et aussi les parents d'élèves qui se mobilisent pour le partager. Les élus, les institutions telles que l’IEF, les préfectures en sont aussi de vrais relais.
Un projet qui, rappelons-le, regroupe différents objectifs qui touchent le quotidien des habitants : environnement et reboisement, formation, éducation, santé, création d’emplois. Autant de thématiques cruciales qui sont approchées pour le développement pérenne du pays et qui sont au quotidien en interaction.
Et ce projet est endogène car porté par les locaux. En effet, depuis le début de la première phase en 2015 de UN BANC, UN ARBRE, l’association « Le Grenier des initiatives locales pour le développement » est engagée auprès de Terres et Cultures Solidaires. Certains de ses membres ont été eux-mêmes ambassadeurs et de vrais vecteurs de communication auprès des partenaires sur le territoire.
Sa réussite est également dû à la fondation ENGIE à nos côtés pour cette 3eme phase comme elle l'avait déjà été lors de la 2eme phase. Elle met au cœur de ses objectifs le développement durable et favorise la participation active des acteurs locaux.
Bien que les travaux aient été "contrariés" par la pandémie du Covid 19, la phase plantation des arbres a commencé en ce début d'été dans la cour des écoles.
Octobre 2020 : notre précieux soutien, la Fondation ENGIE, s'est rendu à Fimela pour la livraison de 111 pneus usagés.
https://youtu.be/s21i26wpcVU
https://fondation-engie.com/blog/3e-phase-du-projet-un-banc-un-arbre/?fbclid=IwAR2SqaSaebsBzKwrXPlu-t7aiOIyDzAlaq-113HewKBoiyd7HLKliYKDbAw
2019 : le projet se déplace à l’intérieur des terres et dépassera les frontières de la région de Fatik. Plus que jamais "Un banc… un arbre" intègre des objectifs suivants :
- Sensibiliser et impliquer tous les acteurs institutionnels locaux pour les mener à l’autonomie en les mettant aux manettes du projet.
- Recycler : «Un banc, un arbre» sensibilise à une réutilisation des déchets pour un environnement plus sain.
- Equiper : Notre mission est de faciliter la création d’un équipement local, durable et pratique dans les écoles.
Connecté à la réalité, "Un banc… un arbre" est un projet qui est né de l’écoute de la population et de ses besoins.
- Reboiser : Le reboisement est indispensable dans une région où la langue salée avance fortement et où le nombre de sols cultivables diminue. Revégétaliser le territoire est une nécessité pour lutter contre l’érosion des sols.
- Former avec une montée en compétence. Dans un contexte d’émigrations massives vers l’Europe, former des jeunes à des emplois adaptés à leurs milieux leur donne de nouvelles perspectives d’avenir chez eux.
Entre 2019-2020, ce sont 40 écoles et 3 espaces publics qui seront concernés par "Un banc… un arbre", ce qui représente 13 mois de travail pour les coordinateurs, 11 mois pour les maçons et autres emplois en découlant, 430 m3 de déchets et plus de 6'000 pneus récoltés .
2018 : Les stagiaires de 2014 sont à leur tour animateurs des formations pour partager leurs compétences avec d’autres maçons ou aides maçons.
Ainsi est née l’équipe des « Bancs joyeux de la Teranga », qui s’agrandit au fur et à mesure de la progression du projet. Elle a pu créer ses propres emplois et intervenir sur les différentes phases du projet « Un banc, un arbre ». Maintenant, les acteurs de Diofior ont décidé de mettre l’accent sur l’éducation à l’environnement pour les élèves des écoles. C'est ainsi que « Un banc, un arbre » évolue en fonction des choix et de l’engagement des acteurs locaux.
Les formations se font principalement au centre Xam-Xamlé à Fimela ce qui permet aux participants de passer plusieurs jours sur place, donc de lier des liens beaucoup plus profonds. Les jeunes sont très impliqués. Lors de leur séjour, ils sont soutenus par un enseignant mais aussi par des jeunes lycéens qui ont fait la formation d’encadrement avec les éclaireurs.
Cette nouvelle phase a permis durant cinq mois à 8 maçons, aides-maçons et 4 carreleurs de travailler à temps plein. Nous avons pu constater la montée en compétence de personnes qui ont été formées à cette technique de construction. Durant cette même période, d'autres retombées indirectes ont eu lieu sur l'emploi puisque 6 cuisinières ont préparé les repas des équipes, 5 charretiers ont livré le sable dans toutes les écoles plus d’autres courses, 3 chauffeurs de taxi locaux ont, à tour de rôle, emmené l’équipe sur le chantier, des boutiquiers, commerçants ont assuré des ventes, prestations de services.
A noter aussi que durant cette deuxième phase, nous avons pu prendre en charge la mutuelle santé des participants. En effet, ce sont des problématiques de santé de certains membres de l’équipe qui nous ont fait prendre conscience de l’importance de cette décision. Le fait de ne pouvoir se soigner et accéder aux soins a pour conséquence l’absentéisme au travail allant parfois jusqu’à un arrêt total d'activité. Aussi nous avons pris la décision de financer pour une année la mutuelle santé de tous les maçons et aides-maçons mais aussi celle des chauffeurs, charretiers et cuisinières.
2017 : L'objectif environnemental se manifeste dans ce projet par la plantation d'arbres dans les écoles. Et la formation dispensée donne aussi aux jeunes des perspectives d'avenir dans leur propre pays.
Pour nous aider dans nos démarches avec le RSE des entreprises françaises de Dakar : financement du projet un banc, un arbre 2eme phase et financement des jardins solidaires.
Le tout nouveau centre de formation, Xam Xamlé, que nous sommes en train de finaliser à FIMELA servira de lieu de travail.
2016 : Des mots à retenir et qui sont répétés : "il est temps que les Sénégalais prennent leur destin en main".
Et n'en déplaise à certains, c'est bien ce qui est en marche avec le lancement officiel de la première étape du projet "Un banc… un arbre" dans la cour du lycée de Fimela où fierté, joie et émotions se lisent sur les visages de tous les acteurs.
2014 : La petite Ecole des parents de Yayeme, créée par des femmes devient la pionnière du projet. Pour la meubler, nous avons financé la formation de 6 maçons afin de mettre en place un process de fabrication des bancs et des tables à partir de pneus et plastiques usagés récoltés dans la nature.
Une dizaine de personnes ont ainsi été formées, formation qui est un tremplin direct pour l’emploi car ce dernier permet à chacun de devenir acteur de sa vie et d’être un citoyen libre et autonome. Les sérères évoquent souvent cette « dignité » qui leur est si chère.